Évacuation

Début 1917 les Allemands ont préparé un retrait tactique jusqu’à une nouvelle ligne défensive ----- la ligne Hindenburg. Un ‘tactique de la terre brûlée’ ne laisserait rien pour soutenir les armées alliées qui avançaient, et la population civile avait été évacuée de force en avance.

Leaving Villers-Plouich, October 1916
Picture from l’historial de Péronne – German soldiers’ photo albums

Chariots de bœuf en usage ici, mais principalement tirée par des chevaux. Qu’il fallait nourrir et abreuver les chevaux souvent dicté où les personnes évacuées sont allés et la vitesse à laquelle elles peuvent se déplacer. De même, il contraint la cavalerie dans les deux armées.

L'évacuation commença village par village en automne 1916 et continua jusqu’au printemps 1917. Le 21 février 1917 on dit aux résidents de Gouzeaucourt de se rassembler au champ Biquette d’où ils furent transportés par char à bœufs vers Villiers-Guislain et puis par le train et à pied jusqu’à Beauvois-en-Cambrésis.

Dans cette image: Chariots de bœuf en usage ici, mais principalement tirée par des chevaux. Qu’il fallait nourrir et abreuver les chevaux souvent dicté où les personnes évacuées sont allés et la vitesse à laquelle elles peuvent se déplacer. De même, il contraint la cavalerie dans les deux armées.

 
Début de la destruction - l’église est encore intacte,
mais l’arbre a été abattu
Blog.defawe.com/documents-gouzeaucourt
La destruction de l’église de février 1917
Blog.defawe.com/documents-gouzeaucourt
 

Ils pouvaient emporter très peu, mais en attendant ils voyaient leurs maisons en train d’être fouillées et puis incendiées ou explosées. Les vieux surtout ont trouvé cela très pénible. Le 5 mai 1917 M. Bourriez note que:

“des évacués arrivaient de Gouzeaucourt. Pas un jour ne s’est passé sans un enterrement.” M Bourriez in Histoire de Beauvois

Finalement, comme les Alliés s’approchaient en 1918, les habitants de Beauvois-en-Cambrésis furent évacués et encore déplacés, cette fois-ci en Belgique.

Dévastation

Soldats britanniques réparant un pont sur la Somme à Péronne.
La ville a fait naufrage sur leur arrivée en mars 1917
Reproduced with kind permission from Imperial War Museum © IWM (Q 5015)

Le 18 mars 1917 le régiment du Warwickshire qui arrivait à Péronne “l’ont trouvé abandonné” et “les compagnies se sont abritées parmi les ruines.”

Le régiment du Worcestershire partit vers le nord-est à travers la campagne autour de Gouzeaucourt qu’ils trouvèrent “ravagée. Les maisons étaient en ruines, on avait fait sauter les ponts, détruit les puits et abattu les arbres fruitiers.” British troops quoted in Capt H.F>M>Stacke in the Worcestershire Regiment in the Great War.
 
Arbres abattus bloquant une route pour retarder l’avancée britannique
près d’Havrincourt, 20 novembre 1917, juste avant la bataille pour reprendre
Gouzeaucourt quelques miles au sud le 30 novembre.
Reproduced with kind permission from Imperial War Museum © IWM (Q 3178)
L’Amiens route de St Quentin, mars 1917. Arbres abattue de compensation.
Reproduced with kind permission from Imperial War Museum © IWM (Q 1855)

Les combats autour de Gouzeaucourt, qui a duré jusqu'à la fin de la guerre, a pris un péage supplémentaire sur ses bâtiments et ses terres agricoles environnantes.

C’était ces conditions, ils sont devenus connus, qui a conduit les gens à s’aider, en sachant que la Grande-Bretagne avait été épargnée à ce genre de destruction.